Ce chargé d’enseignement en histoire à l’Université de Genève enfile chaque week-end un costume différent pour s’adonner à sa passion: le jeu de rôle grandeur nature. Entre réalité et fiction, faut-il choisir? Portrait d’un genevois atypique.
L’appartement de Thomas Cornaz ressemble à la caverne d’Ali Baba. Dans tous les coins s’empilent fausses épées, hallebardes en mousses et masses en plastique. Quand il s’adonne au jeu de rôle grandeur nature, Thomas Cornaz ne lésine pas sur les moyens. La semaine, ce chargé d’enseignement en histoire contemporaine à l’Université de Genève traque dans les chansons de la Première Guerre Mondiale les conditions de vie des Poilus.
Alors, concilier ses deux passions, est-ce un pari fou?