ECONOMIE En Valais, la taxe au sac a fait reculer le volume des ordures ménagères de 32%. Pour rester rentables, les incinérateurs diversifient leurs activités dans le transport ou le recyclage de déchets, au grand dam d’acteurs privés. Enquête.
Avec l’introduction de la taxe au sac en 2018, les usines d’incinération valaisannes ont été contraintes de diversifier leurs activités. Elles ne se contentent plus de brûler des ordures ménagères, mais transportent du verre ou revalorisent des déchets verts.
Cette réorientation stratégique de la part d’entités en mains publiques suscite l’ire des transporteurs et recycleurs privés de déchets, qui dénoncent une forme de concurrence déloyale. Pendant qu’au Grand Conseil, le président de leur faîtière tente de restreindre le champ d’action des grands fours.
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