Portrait La 27ème joueuse suisse, âgée de 24 ans, vise le top 1000 mondial et rêve de tournois du Grand Chelem. Après de nombreuses blessures et une descente au classement, elle est aujourd’hui plus motivée que jamais.
À 7 ans, la Genevoise d’origine suédoise et ivoirienne touche pour la première fois la petite balle jaune. Avec des parents qui baignent dans ce sport, c’est une histoire de famille et de motivation. Avec plus de 4h d’entrainement par jour, son rêve commence à prendre forme.
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«J’ai vraiment tout donné pour en arriver là mais j’ai une marge de progression encore importante»
Pour continuer sa progression elle va devoir s’appuyer sur son style de jeu. Agressive sur tout le court, dotée d’un bon service et d’une bonne volée, elle va devoir mettre cela plus en avant pendant les matchs. «Je dois jouer en match comme je joue à l’entraînement», souligne la joueuse redescendue à la 1151e place mondiale.
Après 5 ans de collaboration, elle peut aussi compter sur son entraîneur, Sonny Kayombo, pour la corriger. Il insiste notamment sur son positionnement. Selon lui, la dépense d’énergie est plus importante lorsqu’on a un gabarit plus imposant.
De objectifs contrastés
D’ici une année ou deux, la Genevoise souhaiterait percer dans le tennis professionnel et s’instaurer dans le top 1000 durablement. Son meilleur classement remonte au 20 février 2017 et une 838 place au classement WTA. Depuis, ce sont les blessures qui ont freinés sa progression, et la Genevoise en est consciente. Elle aura l’occasion de se relancer rapidement sur le circuit, dès la semaine prochaine, en Tunisie et tenter d’engranger des points. Malgré son envie de réussir dans ce monde, elle pourrait se réinsérer dans le domaine économique, en cas d’échec. Pour ce faire, elle suit programme adapté pour les sportifs d’élite à l’Université de Genève.
Pour plus d’infos: https://www.lemanbleu.ch/fr/Emissions/71871-Sport-Passion.html
Sujet: Arnaud Urfer
