Une étude a analysé l’impact du réchauffement climatique sur le vignoble neuchâtelois. Le chasselas et le pinot noir sont menacés.

Les vignerons se trouvent au pied du mur. Le réchauffement climatique a un grand impact sur les cépages suisses, d’après une étude de l’Université de Neuchâtel. Valentin Comte est à l’origine de cette thèse. Le climatologue de l’Unine et de l’Institut fédéral de recherche WSL a notamment fait ressortir différents scénarios, du plus au moins réjouissant. Dès 2050, avec le changement climatique, on pourrait se diriger vers la fin des classiques chasselas et pinot noir.

Outre les vignobles, c’est toute l’agriculture qui est menacée: «On aurait un climat tellement extrême, que je préfère ne pas imaginer ce que ça donnerait d’ici 2100 et au-delà», redoute Valentin Comte.

Préserver les cépages régionaux

Les professionnels du domaine se démènent déjà pour éviter la fin de leurs cultures, avec une meilleure irrigation, la pose de porte-greffes ou des changements de cépages. Le vigneron prévôtois Aurèle Morf a déjà mis en place des mesures de protection pour ses vignes. Des mesures qu’il considère comme «expérimentales».

Crédit photo : Estelle Hermann

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