Malgré des pertes plus importantes lors des mauvaises saisons et des coûts importants, de plus en plus de producteur·rice·s optent pour la culture bio, biodynamique ou « nature ». Un vigneron et un caviste nous expliquent un choix « évident ».
Les vendanges ont été compliquées partout en Suisse. En cause, la pluie, la grêle, le gel et les champignons friands de ces conditions humides. Pour les vignobles cultivés en biodynamie, cette période a été particulièrement difficile. En effet, ce type de culture, encore plus exigeant que le bio, ne permet aucune correction sur le vin. Un risque économique important pour les vignerons en biodynamie.
Pourtant, la culture biodynamique séduit de plus en plus les producteur·rice·s. En 2020, 71 exploitations ont été certifiées « Demeter » –le label qui atteste de la culture en biodynamie– en Suisse. Une culture qui reste rare, 3% seulement, mais qui grimpe. Ce qui réjouit celles et ceux qui, comme Alexandre Mévaux, ont fait il y a quelques années le pari de la biodynamie.