Dans un nouveau rapport, Pro Juventute constate que la cohabitation forcée et les restrictions de contacts exacerbent les conflits familiaux. La santé psychologique des jeunes en fait les frais, comme l’observe l’association.
Mardi matin. Florence Baltisberger est d’astreinte. Elle est conseillère chez Pro Juventute et, connectée au système informatique depuis chez elle – pandémie oblige – elle attend que le téléphone sonne. Ce n’est pas un jeune qui appelle, mais une maman à bouts de nerfs qui ne sait plus comment gérer son fils adolescent. Florence Baltisberger le constate tous les jours: depuis que les mesures sanitaires privent la jeunesse de sorties et de ses pairs, la santé mentale des adolescentes et adolescents est mise à rude épreuve.