À l’heure de la rentrée, pas question de laisser les manettes de jeux vidéo au placard. Jouer à la console peut être aussi éducatif. C’est ce que défend Sven Favarger, 28 ans, prof au secondaire à Coppet, dans le Canton de Vaud. Pour enseigner l’Histoire, Sven Favarger utilise une version pacifiée du jeu d’aventure Assassin’s Creed.
Le jeu vidéo permet d’impliquer les élèves différemment, explique l’enseignant. Quand ce dernier arrive en classe une manette de PS4 à la main, une émulation se crée immédiatement. Les élèves se rendent compte que l’Histoire est présente même dans le monde du jeu vidéo.
Mais comment ces jeux sont-ils concrètement utilisés en cours par Sven Favarger ? L’enseignant fait passer la manette de main en main, et chaque élève dispose d’un certain temps pour explorer la map. Là, il peut tomber nez à nez avec des personnages typiques de la Grèce antique.
Si Assassin’s Creed est connu pour le nombre de crimes record qu’Ezio (le personnage principal de la saga) peut perpétrer dans un temps limité, pas question pour des élèves mineurs de se mettre à décapiter du citoyen grec. Dans cette version du jeu destinée aux salles de classe, l’éditeur de la franchise Assassin’s Creed a banni les coups de couteau et autres manœuvres mortelles. Pour les homicides, il faudra donc repasser. Pour l’acquisition de connaissances historiques en revanche, l’objectif est rempli.