A l’occasion de la journée internationale des forêts du 21 mars, nous visitons la forêt japonaise de l’Arboretum d’Aubonne qui abrite un magnolia disparu du Japon à l’état sauvage. Sylvain Meier, forestier et instigateur du projet de forêt, nous explique que les graines pourront éventuellement être utilisées à l’avenir pour réintroduire l’arbre dans l’archipel nippon.
Depuis plus de trente ans, l’Arboretum du vallon de l’Aubonne échange des graines d’arbres japonais avec des dizaines d’institutions à travers le monde. Cela dans l’espoir de conserver certaines espèces menacées dans leur milieu naturel.
C’est un projet de longue haleine qui nécessite de la patience. « Les essences qui poussent très rapidement ont généralement des vies relativement brèves, celles qui poussent lentement vivent plus longtemps », estime le spécialiste.