À l’aube des premières montées à l’alpage, Anthony Tschanz confectionne les dernières cloches de la saison, nommées toupins. Malgré le déclin de la profession, le jeune forgeron ne manque pas de travail et croit en l’avenir de son métier

Alors que certaines traditions se perdent, le forgeron Anthony Tschanz se bat pour que la fabrication de toupins puissent perdurer au fil des ans. C’est a Bière que le jeune homme a repris l’entreprise familiale qui confectionne ces grosses cloches de manière artisanale. Chaque année, quelques semaines avant la montée à l’alpage, les paysans du pied du Jura font appel aux services de la Forge du Camp.

Pour les agriculteurs, le bruit aigu des toupins permet de reconnaître leur troupeau dans les alpages. Mais ce n’est pas leur seule utilité. Ces grosses cloches en acier permettent aussi à l’éleveur de savoir si son troupeau et en bonne santé ou si des animaux sont peut-être blessés. « Si une vache est blessée, le son de la cloche ne sera pas le même que celui d’une vache en bonne santé qui se déplace plus rapidement », indique Anthony Tschanz.

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