Daniel Brélaz promeut la voiture électrique

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Daniel Brélaz, la Chaux-de-Fonds 2017 (KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Après le refus de la loi sur le CO2 le 13 juin dernier, les Verts travaillent sur
d’autres propositions pour soumettre un nouveau texte en 2025. Daniel Brélaz,
conseiller national écologiste, insiste sur la voiture électrique comme solution
majeure afin de réduire les émissions de gaz carbonique.

«Si la Suisse adore dire qu’elle est la meilleure du monde, ce n’est pas la réalité» a déclaré le conseiller national vert Daniel Brélaz. En vue de l’élaboration de la nouvelle législation, prévue pour 2025, le parlementaire vaudois a présenté quelques mesures afin de réduire les émissions de CO2, lors d’une conférence de presse donnée ce jeudi à Lausanne.

Daniel Brélaz a également passé en revue les éléments qui, selon lui, ont affecté le
texte soumis au vote le 13 juin dernier. Un des points identifiés par l’écologiste est la
taxe des carburants, dont l’augmentation aurait été de 5 à 12 centimes par litre. Cette
mesure ne figurera pas dans le texte de la future loi. «Le peuple a dit non aux taxes, il
ne faut pas revenir en arrière. Les verts doivent changer de cheval de bataille pour
2024» a déclaré l’ex-syndic de Lausanne.

L’accent sur la voiture électrique
Parmi les différentes propositions, Daniel Brélaz met l’accent sur la transition vers les
véhicules à moteur électrique. Il a notamment évoqué la solution proposée par l’Union
européenne en juillet dernier, de ne plus vendre de voiture à essence dès 2035.Pour rendre cette transition réalisable, le parlementaire appelle à développer le réseau
de bornes de recharge rapide pour voitures électriques, dans les rues et les garages.

Mais pour parvenir à ces résultats, la Suisse doit augmenter sa production électrique de
50%. « Cet objectif est faisable. Mais il faut quinze ans aux Suisses pour simplement
parler de la construction d’une éolienne » déplore l’écologiste.

La nécessité d’importer de l’électricité
Le conseiller national vert rapporte que même en s’appuyant sur des énergies renouvelables, comme le solaire photovoltaïque, l’hydraulique et l’éolien. L’import d’électricité sera probablement nécessaire. Toutefois, il souligne que les énergies étrangères sont de plus en plus propres. Et que leur importation n’est pas forcément problématique et plus écologique que de continuer à faire rouler des véhicules à essence. Daniel Brélaz a également évoqué le cas de l’Allemagne, qui compte abandonner le nucléaire d’ici 2022.

A noter qu’il y a quelques mois, Daniel Brélaz a annoncé qu’il quittera le Conseil
national en mars 2022.

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