À Fribourg, 12 jeunes espoirs du volley suivent un programme intensif alliant 11 entraînements par semaine et une scolarité à plein temps. Pour certaines, l’équilibre devient difficile à tenir.
Depuis l’été dernier, de jeunes espoirs du volleyball suisse s’entraîne à une cadence professionnelle, soit onze séances hebdomadaires, données à Fribourg. L’objectif ? Progresser suffisamment pour devenir apte à rejoindre une équipe de ligue nationale A d’ici à cinq ans.
Mais cette exigence sportive se heurte à la réalité scolaire, car les joueuses suivent, également des études à pein temps. Si pour certaines, cet emploi du temps est une chance, d’autres, comme Noélie Ingrosso, 16 ans, trouvent la charge trop lourde à gérer. Tant que l’équilibre devient impossible à trouver. Un double défi qui a le mérite, au moins, d’opérer un certain tri, très jeune déjà, et de définir qui aura les épaules assez solides pour s’astreindre à tel programme.