ARMES A l’approche de la votation du 19 mai sur les armes, le tireur amateur Christophe Caloz analyse le rapport qu’il entretient avec son fusil.
Il pointe des cibles depuis trente-cinq ans. A l’issue de son entraînement hebdomadaire au stand de tir de Sion, Christophe Caloz a accepté de livrer ce qui se passe dans sa tête, lorsqu’il a son index droit positionné sur la gâchette. Pour celui qui voit son fusil comme «un simple outil pour faire du sport», le durcissement de la loi sur les armes soumis au peuple le 19 mai ne se justifie pas par des motifs sécuritaires.
Jurant qu’il ne ressent aucun sentiment jouissif de transgression en maniant sa carabine, le tireur sportif résume: «Mon fusil est une pièce mécanique. J’y introduis effectivement des balles, mais ces dernières sont des points sur un papier. Je ne me dis jamais que j’ai de la puissance de feu entre les mains.»
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