SOCIETE – La coupe cheveux et barbe à 25 francs grand maximum, voici les nouveaux tarifs proposés par les barbiers qui envahissent Lausanne. Pour venir à bout de la concurrence déloyale, les syndicats plaident pour que les employés de ces salons low costs se mettent au parfum.
«Moi je pense qu’il y a de la place pour tout le monde», confie Roberto Bianco, patron du salon de coiffure 1er Acte à Lausanne. Oui, cependant, tout le monde n’est pas aussi serein. Entre concurrence déloyale et travail au noir, pour Carline Ayer, du syndicat Unia qui a participé à la rédaction de la CCT des coiffeurs entrée en vigueur au printemps, l’arrivée de ces barbiers à prix cassés est problématique.